Traduction du "Marijuana Grower's Handbook"   source : Greenhouse Ed. auteur : [Rastaman]   La version anglaise de ce livre que j'ai obtenue était déjà malheureusement tronquée donc ne vous affolez pas si en vous procurant le livre, vous trouviez des chapitres non cités ici même !   INTRODUCTION     Le Cannabis a probablement émergé dans les régions Himalayennes mais ses origines restent obscurcies par l'étroite relation entre l'homme et la plante. Il a été cultivé pour trois produits : les graines, utilisées pour la nourriture animale, et donc aussi pour son huile ; pour sa fibre utilisée pour confectionner des cordages et des vêtements ; et sa résine qui a deux usages : médical et récréatif puisqu'il contient un groupe de substances psychoactives, connues sous un nom d'ensemble : le Tétra-Hydro-Cannabinol ou Delta-9 THC. Les plantes cultivées pour les graines ou les fibres sont habituellement connues sous le nom de Chanvre et contiennent très peu de THC (0,003 %). Les plantes cultivées pour un usage direct du THC par la résine, l'herbe ou l'huile, sont souvent appelées Marijuana, ou Chanvre Indien. L'usage du cannabis et de ses produits s'est très vite répandu sur toute la planète. La marijuana est maintenant cultivée sous tous les climats : depuis l'Arctique, jusqu'à l'équateur. Le cannabis est issu de centaines de milliers de générations de plants purs, et de programmes de croisement de fermiers. Un groupe de diverses variétés s'est développé ou a été développé, résultant des essais des horticulteurs qui tentaient de créer une plante efficace dans la production du produit désiré, qui se plairait dans des conditions environnementales particulières. Le cannabis a vite échappé à la culture pour devenir sauvage. Dans le Midwest américain, il reste encore du cannabis sauvage, appelé "Weed" (mauvaise herbe), résultant des plantations des années 1940. Ces plants se sont adaptés à des conditions environnementales particulières et ont transmis ce patrimoine au travers des générations. Les différentes variétés diffères suivant la taille, la largeur; le feuillage, la taille des feuilles, la texture des feuilles, la période de floraison, le rendement/production, la puissance, le goût, le type de high, et l'arôme. Pour la plupart, la puissance dépend de la génétique. Certains plants ont le potentiel génétique de produire de la bonne marijuana, d'autres non. Le but du cultivateur est de permettre aux plants les plus riches en THC d'atteindre leur potentiel maximum. La marijuana est une plante qui pousse très rapidement, annuellement, bien que quelques variétés, dans les zones chaudes, passent l'hiver. Elle pousse mieux dans un sol bien drainé et fertile. Elle requiert de longues périodes sans obscurité de lumière puissante chaque jour. La marijuana est habituellement sexuée, les plants sont soit males, soit femelles. Il existe malgré tout certaines variétés qui produisent des plants hermaphrodites : ils portent sur un même plant les fleurs males et femelles. Le cycle annuel de la marijuana commence au tout début du printemps avec la germination. La plante croît vigoureusement durant quelques mois. Elle commence à fleurir à la fin de l'été ou au début de l'automne, et produit des graines vers la fin de l'automne. Les graines tombent lorsque la plante meurent à cause des changement météorologiques. En culture intérieure, le cultivateur a le contrôle permanent de l'environnement. Le cultivateur détermine quand les plantes germent, quand elles fleurissent, si elles sont destinées à produire des graines et si elles devront supporter une seconde récolte.   Chapitre II : Le choix d'une variété     Les planteurs peuvent cultiver un jardin avec seulement une ou deux variétés, ou un potpourri. Chaque cas a ses avantages. Les cultivateurs commerciaux préfèrent habituellement les jardins homogènes parce que les plantes ont le même goût, et arrivent à maturité au même moment. Ces cultivateurs choisissent généralement des plantes qui arrivent vite à maturité afin de pouvoir effecteur une rotation. Ils utilisent souvent des clones ou des boutures d'une plante, ce qui fait que le jardin est génétiquement identique, les clones ont exactement la même croissance et la même puissance.
Les cultivateurs qui cultivent pour leur propre consommation sont généralement plus concernés par la qualité que par la vitesse de maturation. Bien souvent, ils cultivent des groupes de plantes mélangées, donc ils ont une sélection de puissance, de qualité du high et de goût. Les jardins hétérogènes mettent plus de temps à arriver à maturité et ont un rendement plus faible que les jardins homogènes. Ils nécessitent plus d'attention aussi car les plants grandissent à des rythmes différents, de façons différentes, et ne requièrent pas tous le même espace. Chaque plant nécessite une attention individuelle.
La marijuana cultivée aux Etats-Unis est générallement un des deux types principaux : Indica ou Sativa. Les plants d'Indica, originaires des vallées Hindous, en Asie Centrale, pousse naturellement entre les lattitudes 25N et 35N. La météo, à ces lattitudes, est très instable. Une année peut être très sèche, et la suivante  peut être nuageuse, humide, ou ensoleillée. Pour que la population survive, le groupe de plants a besoin que quelques plants individuels survivent sous différentes conditions météorologiques. Ainsi, à n'importe quelle saison, pas de problèmes pour la météo : certains plants survivront et se porteront bien alors que d'autres mourront.
L'Indica a probablement été développée par les utilisateurs de hash, pour la résine qu'elle contient, et non pour fumer les têtes. La rsine était retirée de la plante. Une indication du déveoppement de l'Indica est le fait que les graines restent enfermées et collées à la résine.Vu qu'elles ont beaucoup de mal à se détacher de la plante, elles nécessitent une aide humaine.Les plants sauvages relachent leur graines en arrivant à maturité. Les plantes de même lattitude que les zones équatoriales sont généralement uniformes, Colombienne et Centre-Africaine comprises. Les plantes des lattitudes supérieures ont des caractéristiques très différentes, Sud-Africaine, Nord-Mexicaine incluses. Les plantes sont visuellement très différentes et possèdent des caractéristiques de maturation et de puissance très différentes. La proportion de THC (l'ingrédient psychoatif) et de CBD (son précurseur, qui donne la sensation de désorientation, de fatigue, de confusion et d'être drogué) varie aussi.
Les Sativas des hautes lattitudes ont les mêmes caractéristiques générales : elles ont tendance à arriver à maturité tôt, possèdent des branches courtes, compactes et larges, des feuilles courtes vert foncé, parfois teintées de violet.
Les têtes d'Indica sont habituellement raides, lourdes, larges, et plus épaisses que longues. Elles ont une odeur nauséabonde, et leur fumée est épaisse - fumer par petites bouffées peut réduire le risque de tousser. Les meilleures Indicas procurent un "social high" très relaxant, qui permet de percevoir et sentir l'environnement, mais ne permet pas d'y penser et d'analyser l'expérience.Les plants de Cannabis Sativa peuvent être trouvés partout dans le monde. Les variétés les plus puissantes sont la Colombienne, la Panaméenne, la Mexicaine, la Nigérianne, la Congolaise, l'Indienne et la Thaï sont trouvables dans les zones équatoriales. Ces plantes requièrent une longue durée de maturation et pousse ordinairement dans des zones où elles ont une longue saison. Elles sont généralement très puissantes, contiennent de grosses quantités de THC et vitrtuellement pas de CBD. Elles possèdent des têtes  longues, semi-épaisses quant elles sont cultivées en plein soleil équatorial, maissous lumière artificielle ou sous un soleil tempéré, les têtes ont tendance à ne pas se remplir complètement. Les têtes ont générallement une odeur douce ou piquante, la fumée est mielleuse, douce et parfois trompeuse, donc. La proportion de THC qui se transforme en CBD diminue au fur et à mesure que l'on s'approche de l'équateur. La Jamaïcaine et la Centrale-Mexicaine sont trouvables entre les lattitudes 15° et 20°. Sous la lattitude 30°, on trouve des variétés comme la Sud-Africaine, et la Nord-Mexicaine sont variables et peuvent contenir des quantités égales de THC et de CBD, donnant au fumeur un high plein de confusion et de bourdonnements. Ces plants sont surtout utilisés pour les croisements. Les plantes trouvées après le 30° parralèle ont généralement une faible teneur en THC et une haute concentration de CBD, et sont considérées comme du chanvre. Si l'Indica et la Sativa sont considérées comme les deux extrémités opposées d'un spectre, beaucoup d'autres variétés viennent combler ce spectre.
A cause de la longue relation symbiotique entre la marijuana, le chanvre et les êtres humains, les graines sont constemment en circulation ou commercialisées, ce qi fait que virtuellement, toutes les populations ont été croisées avec des variétés différentes à un moment ou un autre.
Bien sûr, dans les pays où la culture de la marijuana est traditionnelle, la marijuana est souvent le résultat de longs programmes de croisements. La ganja jamaïcaine, par exemple, est probablement le résultat de croisements entre le chanvre anglais, cultivé pour la fabrication de cordages, et de la ganja Indienne, qui arriva ave les immigrants indiens en Jamaïque. Le terme désignant la marijuana en Jamaïque est le même qu'en Inde : Ganja. Le terme traditionnel Jamaïcain pour désigner la meilleure herbe est Kali, nom de la déesse de la mort indienne.   Chapitre III : Croissance et floraison     La plante de cannabis régule sa croissance et sa floraison en calculant les changements dans le nombre d'heures de noir total pour déterminer quand déclencher la floraison. La plante commence à produire une hormone (phytochrome) juste après la germination. Quand ce composé chimique arrive à un niveau critique pour la plante, la plante passe du stade végétatif au stade de floraison. Ce composé chimique est par la seule présence de petits moments de luminosité. Durant la fin du printemps et le début de l'été, il y a plus d'heures de soleil que de nuit et l'hormone n'atteint donc pas ce niveau critique. Logiquement, lorsque les jours commencent à raccourcir, et qu'il y a de plus longues périodes de noir total, le niveau de phytochrome devient critique.
La floraison apparait à différents moments suivant les variétés, preuve de l'adaptation des variétés aux différents environnements. Les variétés autour des 30° de lattitude pousse dans des zones de climat tempéré avec un automne qui arrive tôt. Ces plantes opèrent leur changement de stade générallement en Juillet ou en Août, et sont prêtes pour la récolte en Septembre ou Octobre. Les variétés du sud de l'Afrique fleurissent généralement avec seulement 8h/9h de noir et 15h/16h de jour. D'autres variétés qui poussent aux alentours de 30° de lattitude, avec une majorité de dérivées d'Indica, fleurissent quand le cycle de noir atteint un minimum de 9h à 10h de noir. La Jamaïcaine et quelques variétés du Sud-Est asiatique changeront de stade avec 11h de noir et arriveront à maturité courant Septembre ou Octobre.
Les variétés équatoriales changeront de stade avec 12h ou plus de noir. Ce qui signifie qu'elles ne fleuriront pas avant fin Septembre, début Octobre et ne seront pas matures avant fin Novembre, début Septembre. Bien sûr, en culture intrieure, le stade de croissance des plantes peut être régulé par une simple pression sur un interrupteur. En effet, les plantes réagissent aux cycles de lumière artificielle de la même manière qu'elles réagiraient aux cycles naturels des saisons.
La puissance de la plante est plus en relation avec la maturité de la plante qu'avec son age chronologique. Deux plantes, génétiquement identique, une agée de 3 mois et l'autre de 6 mois, ont des fleurs arrivées à maturité et de puissance égale. En commençant d'une graine, une plante agée de 6 mois fleurit légèrement plus vite et produira un peu plus de fleurs qu'un pied agé de 3 mois.   Chapitre IV : Le choix d'un espace     La plupart des espaces sont convetibles en espaces de culture. Greniers, sous-sols, alcôves, ou armoires peuvent être utilisés. Les , les garages et les  sont des lieux idéaux. Tous les espaces doivent être accessibles